Les conducteurs de camions de transports de carburant poursuivent leur mouvement de grève entamé vendredi. Des manifestants bloquaient la raffinerie de Grandpuits, en Seine-et-Marne, lundi matin, selon la CGT. Des barrages filtrants étaient par ailleurs mis en place devant des dépôts pétroliers...
Depuis vendredi, les conducteurs de camions transportants du carburants ont entamé un mouvement de grève, à l'appel de la CGT-Transports. Ces chauffeurs réclament une amélioration de leurs conditions de travail.
Risque de rupture de stocks, selon la CGT
Selon la CGT, le mouvement de grève se traduisait lundi matin par le blocage de la raffinerie de Grandpuits, en Seine-et-Marne. En Île-de-France, des barrages filtrants ont par ailleurs été mis en place devant huit dépôts pétroliers, sur les neuf que compte la région parisienne.Des camions citernes ont pris position devant les accès au port de Gennevilliers, dans les Hauts-de-Seine. 1.000 conducteurs sont en grève à Gennevilliers, soit 90 %, selon la CGT.
Selon Fabien Michaud, de la CTG-Transports, la proportion de grévistes serait "aux alentours de 70 %".
Alors que l'Union française des industries pétrolières estimait peu probable le risque de rupture de stocks des stations-services, le responsable CGT affirme que "70 à 80 %" des stations service sont "en risque de rupture (...) contrairement au discours rassurant de l'Ufip".
Les conducteurs de camions citernes en grève demande une revalorisation de leur salaire horaire, un repos hebdomadaire plus important. Ils demandent par ailleurs que soit reconnue la dangerosité de leur fonction.